Mes carnets du mois – novembre 2025

Chaque mois, j’ouvre mes carnets et je passe en revue mes (re-)découvertes pour vous.

Un gros coup de coeur pour ce mois-ci : La Maison sur la mer céruléenne de TJ Klune ! Au-delà du titre poétique et intrigant, c’est une superbe histoire de fantasy écolière, qui nous embarque dans un monde magique… où la magie a mauvaise presse ! Les créatures fantastiques et les personnes douées de pouvoirs sont surveillées sévèrement, car elles font peur. L’histoire suit le point de vue d’un inspecteur d’orphelinats, Linus Baker, personnage terriblement attachant et solaire, bien différent des habituels héros (minces, hétéros). Cette force tranquille se fraie un chemin à travers un orphelinat pas comme les autres, dont les pensionnaires se dévoilent chacune et chacun dans toute sa diversité et son humanité (et elles et ils le sont souvent plus que les humains du récit !). Une histoire qui pose de vraies questions sur l’acceptation de l’autre, sur les profils atypiques et sur le vivre-ensemble. Le tout saupoudré de touches de fantasy dans sa plus belle acception, avec des créatures magiques qui n’ont pas les deux pieds dans le même sabot ! J’ai ajouté la suite à ma pile à livres (bien qu’elle soit déjà d’une hauteur vertigineuse), mais je la savourerai plus tard, quand je serai à la recherche d’une lecture doudou.

Le mois de novembre a été l’occasion de travailler sur des textes courts que j’ai offert à mes enfants dans leur calendrier de l’Avent. J’espère leur trouver un jour prochain une maison d’édition ou une revue d’accueil !

Et évidemment, j’ai terminé la conception de Mondes futurs, mon recueil de nouvelles en auto-édition. Je vous en reparlerai un peu plus longuement prochainement. C’est une expérience très enrichissante, et qui va me servir beaucoup pour la suite de mes projets !

je ne résiste pas au plaisir de replacer ma belle couverture ici !

Maintenant, je vais pouvoir me remettre à Mission Éos, mais j’ai besoin de recharger les batteries créatives avant… Affaire à suivre en 2026 !

Pendant les vacances de la Toussaint, j’ai pu découvrir le magnifique et poétique Arco, film animé de SF français.

Cette pépite, qui plaît à tous âges (on a testé de 4 à 67 ans chez nous) emporte le spectateur dans un voyage à travers les futurs : un jeune garçon s’échappe des années 2900 pour revenir en 2075. Échoué dans ce monde qui n’a pas encore opéré sa transition écologique et climatique, il cherche un moyen de repartir, aidé par tout un panel de personnages attachants, du bébé au robot, en passant par un trio d’adultes un peu perchés (mais si rigolos !) et bien sûr, une tendre amie qu’il aura du mal à laisser derrière lui ! Si on peut être un peu décontenancé par la tenue arc-en-ciel du héros qui semble un peu flashy voire kistch, on rentre vite dans un univers visuel très soigné. Cette fable puissante est servie par une bande originale de toute beauté, qui m’a accompagnée dans les dernières corrections sur Mondes futurs, justement !

À très vite pour un rapide carnet du mois de décembre, avant les traditionnels bilan de l’année écoulée et objectifs futurs !

Mes carnets du mois – octobre 2025

Chaque mois, j’ouvre mes carnets et je passe en revue mes (re-)découvertes pour vous.

Gros mois de lecture pour octobre, peut-être parce que j’ai fini pas mal de choses déjà en cours sur le mois précédent. Je suis à 16 lectures (dont 5 BD +1 album jeunesse, ce qui explique cet énorme chiffre).

J’ai notamment lu deux romans de Diana Wynne Jones, l’autrice prolifique derrière Le Château de Hurlé (assez librement adapté par Hayao Miyazaki dans le film Le Château ambulant). J’ai pour projet de lire à peu près tout ce que je peux trouver d’elle, et ce sont en grosse majorité des pépites ! (j’en parlais déjà ici)

Je n’aurais pas pu me lancer dans un tel projet si je ne lisais pas en anglais : une bonne partie de ses romans n’a malheureusement jamais traversé la Manche. C’est le cas des deux romans que j’ai terminés en octobre : Enchanted glass et The Pinhoe egg. Ce dernier est le dernier de la série des Chrestomanci, et le seul qui n’a pas été traduit.

Enchanted glass (qu’on pourrait traduire par « Le vitrail enchanté ») raconte l’histoire d’Andrew Hope, un universitaire un peu lunaire, qui hérite de la maison de famille de son grand-père, magicien de son état. Ce qu’Andrew ignore, c’est que son grand-père avait également en charge les créatures magiques qui vivent sur le domaine. Ce qu’il ignore aussi, c’est que la propriété est contestée par un mystérieux Mr. Brown, qui en a annexé illégalement une partie. Et pour couronner le tout, Andrew recueillir un orphelin recherché par des personnages à la moralité douteuse… et qui semblent en cheville avec Mr. Brown ! Au milieu de tout cela, Andrew doit composer avec la gouvernante caractérielle et le jardinier ronchon, et surtout protéger le vitrail ancien qui orne la porte de sa cuisine…

The Pinhoe egg (à traduire tout simplement par L’oeuf des Pinhoe) mélange joyeusement les aventures de Chat Arcand, le héros de Ma soeur est une sorcière et Marianne Pinhoe, une jeune fille du voisinage. Sa famille, les Pinhoe, sont des sorciers dont l’existence est un grand secret, à ne surtout pas révéler à Chrestomanci ! Mais la découverte d’un mystérieux œuf dans le grenier de leur maison de famille va déclencher une série d’événements qui pourraient remettre en question ce secret. Inutile de dire que Chat et Marianne mettront à profit leurs dons pour la magie au passage, malgré l’opposition de la famille de Marianne dans sa totalité (une opposition pas tout à fait volontaire…)

Dans les deux cas, on est dans de la fantasy en roue libre, avec des personnages délicieusement loufoques, une magie échevelée, des créatures du folklore britannique, et ça se lit comme on déguste un gâteau au chocolat sous un plaid par un jour de pluie. Parfait pour l’automne, quoi !

J’ai également découvert un roman très prenant dans ma boîte à livres de quartier, Klara et le soleil de Kazuo Ichiguro. Ce roman poétique et singulier offre une plongée dans la psyché d’un robot délicat. Klara, le dit robot, est une AA, une Amie Artificielle. Elle a été créée pour accompagner un enfant, le protéger et l’éduquer. Elle devient le témoin des vies de ses propriétaires, une mère très investie dans un poste à responsabilité, qui élève seule sa fille souffrant d’une longue maladie. Klara nous permet de voir à travers ses yeux le quotidien de cette famille. L’univers futuriste est peint à petites touches, grâce à la candide Klara qui entretient une certaine dévotion pour le soleil. Normal pour un robot solaire (dans tous les sens du terme !).

Autre lecture notable, Le tour du monde en 72 jours de Nellie Bly. Ou le récit de voyage d’une journaliste dans les années 1890, avec pour objectif de battre le record (fictif) de Philéas Fogg, le héros du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Ce court texte est très facile d’accès, et très plaisant à lire pour avoir un aperçu de la société (aisée) du XIXe siècle, mais aussi d’une femme douée d’une sacrée trempe. En effet, Nellie Bly, c’est quand même une journaliste qui a été capable de se faire interner dans un asile psychiatrique de l’époque (donc pas très tendre avec ses patients) pour en décrire l’envers du décor… Son tour du monde est plus soft, mais laisse apercevoir son caractère décidé !

C’est un regard décidé ou bien ?

J’ai passé une bonne partie du mois d’octobre dans les corrections du projet mystère, et c’est à peu près terminé (dernière relecture par des yeux extérieurs dans les prochains jours). Je peux vous dire qu’il va s’appeler Mondes Futurs et qu’il y aura des baleines dedans. Ce sera un ouvrage assez court et il sortira bientôt ! J’en parlerai plus longuement dans un autre article.

Crédit photo Felix Rottman sur Unsplash

Du coup, je vais pouvoir me remettre à Mission Éos, maintenant… J’ai un peu mis le projet de côté pendant que je retravaillais Mondes futurs, mais cette mise à distance m’a permis de réfléchir aussi. Je sais mieux ce que je veux pour le roman, en matière d’univers et de technologie. Je n’écris pas un roman de hard science (vous savez, cette SF très réaliste, mais aussi très technique). J’ai mené quelques recherches sur les conditions de vie dans l’espace en l’état actuel de nos connaissances (j’en parlais un peu le mois dernier), mais c’est pour mieux m’en éloigner au final. Maintenant, je reprends la construction d’univers et d’intrigue, avec une grande inconnue : à quoi va finalement ressembler mon vaisseau-monde ?

Crédits photos en fin d’article1

J’ai eu l’opportunité de faire la traversée de la baie du Mont Saint-Michel (sur mes petits petons). C’était début octobre, par temps pas encore trop mouillé et pas trop froid, lors d’une marée à fort coefficient (donc même par marée haute, la mer était loin). Il y avait des traces de sanglier, des oiseaux nommés spatules, et quelques phoques dans le lointain.

Seule la spatule n’est pas de moi (merci The Guardian), je n’avais pas l’équipement pour !

J’ai joué avec les sables mouvants (sous la surveillance d’un guide, ne faites pas ça chez vous, les enfants) et appris les mécanismes à l’œuvre. En gros, ce sont des zones où l’argile en surface est gorgée d’eau, avec une poche d’eau en dessous ; le fait de marcher dessus provoque des vibrations qui finissent par fragiliser la couche d’argile. Celle-ci s’enfonce dans l’eau (et vous avec). Pour s’en sortir, il faut bouger, s’allonger pour augmenter la surface en contact avec le sol (donc la portance), puis partir vite. Pour les éviter, il ne faut pas marcher tous à la queue leu leu (l’inverse des Fremens, quoi).

Mine de rien, tout cela pourrait un jour ressortir dans un roman ou un autre !

J’ai découvert mille ans après tout le monde le film Wicked. Eh bien je suis ultra-fan. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose dans les histoires d’origine des méchants qui me parle, surtout quand c’est en mode « En vrai, le méchant n’est pas si méchant ». (Ok ça fonctionne pour Star Wars et Wicked, mais pas pour Maléfice, je ne sais pas pourquoi.)

Bref, j’écoute à fond la bande originale (certains morceaux sont époustouflants, non ?), je suis hyper attachée au duo Elphaba-Glinda. Les thématiques sont aussi très puissantes, ce qui est vraiment important à dire dans l’univers lisse et consensuel des blockbusters (on a quand même un discours très anti-spéciste et anti-raciste avec tous les fondamentaux du sujet dedans), le tout porté par un travail magnifique côté décors, costumes, chorégraphies… Et donc, Elphaba et Glinda, quoi.

Je n’ai plus qu’une hâte, c’est de voir la suite !

  1. Crédit photos :
    Fond : Andy Holmes https://unsplash.com/fr/@andyjh07
    De haut en bas, de gauche à droite :
    Iván Díaz https://unsplash.com/fr/@ivvndiaz
    Nathan Duck https://unsplash.com/fr/@nvte
    Todd Trapani https://unsplash.com/fr/@ttrapani
    Alex Shuper https://unsplash.com/fr/@alexshuperart ↩︎

Mes carnets du mois – septembre 2025

Et si je remettais un peu de vie par ici ? Je travaille pas mal dans les coulisses, avec au moins un projet qui sortira d’ici la fin de l’année. Et pour accompagner ce projet, je voudrais lancer un rendez-vous mensuel. Ça s’appellera les Carnets du mois, je les publierai le premier mercredi du mois (je l’espère en tout cas). Ces carnets, c’est un peu une lettre d’information mensuelle, avec différentes rubriques, mes carnets. Carnet de lecture, carnet d’écriture, carnet d’aventures (parce que pourquoi pas ?), carnet d’Épicure (pour les bonnes choses que l’on mange, que l’on fait, que l’on vit). Ces catégories pourront évoluer au fil du temps.

En septembre, j’ai lu assez peu, par rapport aux mois d’été qui sont souvent très propices à cette activité. Mais le mois de la rentrée, avec son lot de réunions, prise de rythme, démarrage de nouvelles activités, l’est beaucoup moins. J’ai toutefois pu voler un peu de temps par ci par là, pour déguster Une prière pour les cimes timides (Becky Chambers, L’Atalante).

J’avais lu le premier tome de ce court dyptique en début d’année (Un psaume pour les recyclés sauvages), et j’étais tombée sous le charme de cette histoire tout en douceur, celle de la quête de sens d’un moine de thé (comment ne pas se sentir déjà transporté dans un ailleurs, avec un tel métier !). Ce moine fait la rencontre d’un robot sauvage (un concept très différent de celui du dessin animé du même nom, et que je trouve bien mieux travaillé et beaucoup plus original personnellement). Le deuxième tome suit leurs aventures communes, dans une veine tout aussi délicate et apaisée que le premier. À lire si on aime prendre le temps, savourer. On n’y trouvera pas des enjeux gigantesques, ni une intrigue trépidante. Mais quel repos pour l’esprit ! Petite citation :

Le paysage ne mit pas longtemps à changer. Ici, grâce aux ruisseaux qui se frayaient des chemins sinueux, la terre était humide, et les arbres n’avaient pas besoin d’aiguilles capables de boire le brouillard. Ils avaient des feuilles plates et chaque branche laissait de la place aux autres.

Ce passage et de nombreux autres m’ont donné l’envie de me mettre au dessin, ce qui est vraiment inattendu (je suis une dessinatrice exécrable). Du coup j’ai ressorti le carnet sur la photo de mon stock. Il me servira à esquisser les contours des plus beaux passages de mes lectures.

J’ai également dégusté le dernier tome paru des Carnets de Cerise (je lui ai piqué l’idée des Carnets au passage, vous avez vu ?). De Joris Chamblain et Aurélie Neyret, aux éditions Soleil.

Dans cette série doudou, on suit les enquêtes de Cerise, qui prennent place pour la plupart dans un village contemporain. L’atout de la BD est à la fois dans son dessin, très délicat, et dans ses personnages, très humains. Cerise est une jeune collégienne qui aime chercher et surtout décrypter le mystère qui entoure les personnes qu’elle croise. Ses enquêtes aident souvent à dénouer des situations difficiles pour ces personnes (par exemple, retrouver les derniers messages d’un être cher disparu depuis longtemps) ; au fil des tomes et des enquêtes, Cerise va également en apprendre plus sur sa propre histoire (effet lacrymal garanti). Le sixième tome nous emmène encore plus loin, dans un voyage autour du monde, qui cumule émerveillement et engagement dans la défense de l’environnement. Pour tous les enfants à partir de 10 ans, mais aussi pour les adultes qui aiment les aventures humaines et les gestes qui viennent du cœur.

Ce mois-ci, j’ai attaqué pour de bon la réécriture d’un roman de mes débuts, jamais véritablement achevé. Il se nomme Mission Éos et se passe dans le vide interstellaire… Un huis-clos qui va pousser sa lectrice ou son lecteur à réfléchir sur ce qui fait notre humanité, et la force de notre collectif (aussi appelé société !). Je n’en suis qu’au début, j’ai beaucoup de choses à caler au niveau de l’univers, mais les bases sont là (les personnages, la quête – car j’ai souvent besoin d’une quête pour créer mon histoire).

Et j’ai aussi laissé reposer mon projet mystère, qui paraîtra bientôt je l’espère. Je vous en dis plus prochainement, sachez juste que j’entame les corrections de fond, à la suite d’une bêta-lecture par une copinautrice de choc !

Les cartes mentales, c’est le bien

Dans le cadre de mes recherches pour Mission Éos, j’ai été à la Cité des sciences (Paris) pour voir l’exposition Mission spatiale. J’y suis allée… trois fois ce mois-ci 😅(ben oui, une fois seule, une fois avec mon fils aîné, une fois avec le reste de la famille. Le minimum pour en profiter !). Cette exposition est extraordinaire. Elle est à la fois pédagogique (avec beaucoup de vidéos explicatives adaptées aux enfants), ludique (on apprend à naviguer dans l’espace, à entretenir sa station martienne, etc.), et « émerveillante » (petites étoiles dans les yeux de mon fils quand il a découvert la reproduction en taille réelle de l’intérieur de l’ISS, ou dans les miens quand je suis montée à bord d’une mission d’exploration d’Europe, satellite de Jupiter – animation qui tombe à point nommé, mais je n’en dis pas plus !). Et je suis ravie, une nouvelle exposition ouvre bientôt sur l’intelligence artificielle, autre sujet de recherche pour Mission Éos.

Je vais aussi retravailler un jour mon roman qui se passe sur Mars, ça tombe bien !

D’accord, je devrais dire plutôt « épicurisme », mais je n’aurais pas la rime ! Dans cette catégorie des carnets, je partagerai avec vous des plaisirs simples (même si les carnets précédents en parlent aussi), qui peuvent aller des changements de saison, à la nourriture (plaisir simple mais ô combien important !), en passant par les films/séries/musique/autres loisirs. (Notamment parce que je n’arrive pas à trouver de rime en « ure » pour le côté vidéo ^^).

En septembre, j’ai regardé la saison 2 de Mercredi. J’ai beaucoup aimé, à la fois pour l’esthétique, les rebondissements, les fils d’intrigue qui s’entrecroisent… et pour Jenna Ortega/Mercredi, toujours aussi barrée en sociopathe à nattes ! En plus les scénaristes ont trouvé le moyen de faire revenir mon chouchou Hunter Doohan/Tyler, le Hyde-pas-si-méchant-au-fond-je-vous-jure ! Mention spéciale à Emma Myers/Enid, toujours aussi attachante et multidimensionnelle (comme Mercredi, au fond), et à l’épisode d’échange de corps, qui a permis aux deux actrices principales de déployer tout leur talent. Elles m’ont scotchée !

C’est tout pour ce mois-ci, rendez-vous le 5 novembre pour les prochains Carnets du mois !

  1. Pour celles et ceux qui se posent la question, Épicure est un philosophe grec du IVè siècle av. J-C, fondateur de l’épicurisme, courant ayant pour objectif principal l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs naturels et nécessaires – merci Wikipédia ↩︎

65 744 mots

Je n’ai pas quitté la galaxie ces dernières semaines, malgré mon silence sur le blog. Je voulais juste me concentrer sur mon sprint final…

Ce matin, j’ai mis un point final à mes corrections (avant retour éditorial) sur le dernier tome des Puissances de Nilgir.

Petite capture d’écran pour immortaliser cet instant :

Capture.JPG

À titre de comparaison, le troisième tome faisait environ 62 000 mots, donc on est sur le même ordre de grandeur.

Je vais maintenant m’offrir deux bonnes semaines de vacances, loin des écrans ! Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

Occurrences

Je suis en train de rebalayer mon tome 4. À cette occasion, je relis bien sûr l’histoire (le fond), mais je m’assure aussi que la forme colle.

Par exemple, je vérifie que le nom de mes navires apparaît bien en italique à chaque occurrence (ou au contraire, dans les passages en italique, par exemple la retranscription d’une pensée d’un personnage, en caractères droits).

black sailing boat digital wallpaper

C’est l’occasion de dresser des statistiques un peu inutiles, mais rigolotes. Sachez que, à l’heure actuelle (donc le texte peut encore évoluer à la marge et ces chiffres avec), les navires qu’utilisent mes héros apparaissent :

  • Le Vogue-Espérance : 4 fois (vous noterez que ce navire-là a coulé dès le premier tiers du premier tome, mais de toute évidence, il garde une place dans les pensées de Line, Maël, Léonie et Owen)
  • Le Brieuc : 2 fois (pauvre petit cotre qui les a menés d’un côté de l’océan à l’autre, et semble voué à finir sa carrière au fond de l’eau, lui aussi… à moins que…)
  • Le Homard chantant : 13 fois pour ce nouveau-venu, apparu à la fin du tome 3 pour cueillir Maël et Owen
  • L’Anguille de mer : 23 fois, une surprise pour moi, puisque je n’avais pas vraiment prévu, en le créant dans le premier tome, qu’il reviendrait à la fin du tome 3 et serait le théâtre de l’action pour une bonne partie de mon dernier tome
  • L’Ambulant : 33 fois – record battu pour celui-là. Je ne vais pas trop en dire pour ne pas gâcher la surprise, mais il n’était pas spécialement prévu non plus, il ne ressemble à aucun des précédents, Maël ne l’aime pas du tout au début… quant à moi, je crois que c’est mon préféré avec le Vogue-Espérance !

Sur ces quelques statistiques destinées, je l’avoue, à vous faire mariner (ah ah ah), je retourne à mes corrections.

Crédit image : Johannes Plenio sur Unsplash